Une courte nuit de bus, plus tard, il est 4h00, me voilà à destination, Myawaddy.
Un coup d’œil sur mon téléphone pour m’apercevoir que la frontière est encore à quelques kilomètres de là.
Avec mes deux gros sacs, ça risque de prendre un moment 🙁 et j’en ai franchement pas envie !
A la sortie du bus des gars avec leur scooter proposent leur service de moto-taxi. Avec mon gros sac à dos et mon sac photo, il est hors de question de prendre ce risque sur un deux roues. Je décline gentiment une première fois et peu moins la seconde. Je demande à un genre de tuc-tuc s’il peut m’emmener à la frontière.
Apparemment on ne se comprend pas.
Bon je ne vais pas insister, j’ai pas bien dormi, je risque de ne pas être des plus agréables, je décide donc d’y aller à pieds.
Est-ce cette énergie déployée pour laisser à leur incompréhension les différents chauffeurs, que celui du tuc-tuc comprends enfin ce que je souhaite et décide enfin de me déposer devant le poste de frontière ?
J’étais à deux doigts de sentir comme une mauvaise foi de sa part.
Le passage des deux frontières, la birmane d’abord puisque je quitte le Myanmar et l’entrée en Thaïlande sont de simples formalités, de tampons sur mon passeport.
Entre ces deux pays, le passage de l’un à l’autre se fait via le pont de l’amitié qui enjambe un petit fleuve