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du 20 au 23 septembre 2018

Le bus depuis Luang Prabang :

Ce que je retiens aussi de mes quelques (j’aimerais en réaliser plus souvent) voyages passés et présent pour celui-ci, ce sont les transports, en commun le plus souvent.

D’inégales qualités selon les destinations, ils sont source de souvenirs assez marquants.

Ce trajet en bus de Luang Prabang à  Vientiane la capitale du Laos ne déroge pas à la règle et même la souligne d’autant plus.

La théorie :

Parce que la théorie peut-être éloignée de la réalité à moins que cela ne soit l’inverse, j’avais fait le choix lors de l’achat de mon billet de bus, de prendre un bus VIP, autrement dit un grand bus confortable (du moins proche d’un standard acceptable) plutôt que celui du mini-bus à l’espace pour le voyageur tout aussi mini.

D’autant qu’il est bon de signaler que pour parcourir les 357 Kms qui séparent les deux villes, il faut compter pas moins de 12 heures !!!

Au Laos, la notion de distance s’écrit en heures et non en kilomètres, compte tenu de l’état de délabrement avancée et/ou du non entretien de ses routes.

La réalité :

J’ai acheté la veille mon billet de bus dans une petite agence de voyage, où, j’ai spécifié au vendeur que je souhaitais un bus VIP car n’ayant pas le format asiatique il me fallait la place adéquate pour mes jambes et des couettes si j’avais eu plus de cheveux.

Au matin, c’est ce même vendeur qui est venu avec sa voiture personnelle me porter, depuis mon hôtel, à la station des bus un peu à l’écart, comme c’est un peu partout dans le monde le cas sauf peut-être en France.

Jusque là tout va bien, même si je m’aperçois qu’il va acheter mon billet au comptoir et qu’il n’est finalement qu’un simple petit revendeur qui vit sur la commission due à la différence du prix du billet qu’il m’a vendu à celle qu’il vient d’acheter, mais c’est de bonne guère.

Il me montre le bus et s’en va.

Ce dernier me semble correspondre à ce que j’avais pu apercevoir sur les photos. Mon gros sac à dos chargé dans le compartiment à bagages, la genre de soute, je prends place à bord.

Une personne vient contrôler les billets des quelques passagers, il n’y pas foule, le bus est quasiment vide. 

Jusque là tout va bien, je suis bien installé, le bus est suffisamment confortable sans être d’un grand luxe tout de même et j’attends sagement le départ. 

Là où le bas blesse où la chaussettes s’effiloche, bref osons les mots, là où ça part en c…. (celui là j’ai pas osé), c’est lorsque la personne qui nous avait préalablement contrôlé les billets nous explique qu’il va falloir changer de bus pour prendre un mini-bus – youpi:( – et de facto nous rembourse la différence de prix, l’équivalent de 5€. 

De plus, le mini-bus partira à 10h au lieu de 8h30 pour le bus VIP – double youpi  🙁 !

Côté confort, les sièges auraient des heures de vols s’il s’agissait d’un avion, pour l’instant je lui demande juste de nous emmener tous à bon port même s’il n’est encore moins un bateau.

Quant à la route, certes elle offre des paysages superbes de campagne quelque peu montagneuse par moment, des rizières, mais elle aussi un spectacle de désolation, trous, bosses qui nous font sursauter quand le chauffeur ne peut les éviter malgré une vitesse de croisière plus proche de celle de l’escargot que celle apparentée à un bus de transport collectif.

Pour dégourdir les jambes et les vessies, toutes les deux à trois heures le bus marque une courte pause près d’échoppes bordant la route dont les propriétaires n’hésitent pas à informer, d’un ton quelque peu agressif, les voyageurs souhaitant utiliser les toilettes, qu’il doivent s’acquitter de liquide avant de déposer le leur.

La suite et enfin l’arrivée :

A force de question répétée, (la même concernant le miam-miam) de ma part à l’acolyte du chauffeur, l’homme qui charge les bagages sur le toit et surtout qui lorsqu’il descend une canette de soda s’en débarrasse sans vergogne en la jetant par la fenêtre (un être aussi délicieux que délicat à qui il ne manquerait que la parole pour paraître humain, au lieu d’être ce charmant trou du cul), le mini-bus marque enfin une pause plus longue afin de se restaurer.

Il est tout de même 16h et pour me combler de bonheur la gargote dans laquelle le chauffeur a jeté , autrement que par la fenêtre, son dévolu, ne propose que des plats avec viandes.

Je me rabats sur un paquet de chips, nouveau youpi !

La fin du calvaire arrive vers 22h30 lorsque nous arrivons tous ensemble au terminus des bus de Vientiane.

De là un tuk-tuk collectif nous dépose chacun devant nos hôtels respectifs. J’ai de la chance, je suis le deuxième à descendre et mon hôtel, mais je le savais déjà lors de sa réservation, est super bien situé.

Il est 23h bien passé quand je prends mes quartiers, que j’investis la chambre.

J’ai faim et hélas tout ou presque est fermé. Heureusement j’arrive à me contenter d’une soupe (malgré la chaleur encore de la nuit) de nouilles et d’une glace pour faire redescendre la température, le tout acheté dans un petit supermarché qui ferme dans 5 minutes.

Ouf !

Vientiane, la ville :

Je vais passer trois nuits à Vientiane, deux jours plein à visiter la capitale.

Cela peut paraître peu, mais en fait, Vientiane ne fait pas partie de ces mégapoles que sont la plupart du temps les capitales du monde.

C’est une ville, certes grande, mais assez tranquille, à l’image de ce que semble être le pays.

J’aime à marcher et marcher encore dans ses rues malgré la chaleur humide caractéristique de l’Asie du Sud-Est et ici assez prononcée.

L’intérêt de la ville est également dans ses nombreux temples bouddhistes dont je me fais l’économie, ici,  de tous les citer tant ils sont nombreux. 

La plupart sont libre d’accès. 

Certains comme le Sisaket ou bien le magnifique Phra That Laung sont accessibles moyennant la somme de 10 000 Kips soit 1€.

J’ai un faible pour le second, un peu excentré à seulement 30 minutes de marche du centre en traversant au passage un superfétatoire arc de triomphe.

Le jaune de sa dorure contrastant avec le bleu profond du ciel, rend l’instant de sa visite, la photographie délicieuse et sereine de ce temple, le Phra That Laung.

Le soir venu, je dîne dans le night market.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’Asie du Sud-Est, les night market ou marchés de nuit sont des immenses marchés la nuit où on trouve un peu de tout et également de la nourriture faite dans la rue et ça c’est un délice pour un prix tout petit.

Demain sera le dernier jour à Vientiane avant de gagner une nouvelle étape, mais ça, ça reste encore à être vécu.

 

Quelques chiffres :

 

coche valideMini-Bus depuis Luang Prabang :

110 000 Kips soit 11 € pour 357 Kms , confort absent 🙁
NOTA : 160 000 Kips/16 € en bus VIP


coche valideMon hôtel :

Memory Hotel
Très bien situé
173 000 Kips
la nuit (petit déjeuner inclus) soit 17,30 €

Chambre avec douche et wc et clim .

Pour les autres prix :

  • tuk-tuk collectif depuis le terminal de bus vers mon hôtel : 30 000 Kips/3€
  • entrée d’un temple payant : 10 000 Kips/1€
  • repas dans un night market  : moins de 4€

Quelques photos :

Ventiane, c'est par où ?

Thierry

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