13 juillet 2017
Sortir de Kuta, vivre l’expérience du scooter à Bali

publié par :
Thierry LLOPIS
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Sortir de Kuta

 

 

Scoot toujours !

Je m’étais promis de louer un scooter aujourd’hui pour quitter cette ville dont le charme certain ne me donne guère envie de la fréquenter très longtemps. 

Après avoir un peu traîné ce matin entre le réveil et le petit déjeuner, me voilà à 10h00 à louer un scooter pour la journée, il m’en coûtera la bagatelle de 70 000 roupies indonésiennes, un paye !

Non, en fait cela correspond à environ 4,70 € auxquels ils faut rajouter l’essence à 10 000 roupies le litre (soit environ 0,70 € /litre ).

Prévoyant j’en prends deux.
En fin de journée je rajoute un litre, soyons fou !    

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Ce qui est drôle avec l’essence c’est qu’elle est stockée dans des bouteilles d’alcool , le plus souvent de celles de cette marque de vodka fort connue. On en trouve un peu partout à Kuta comme à l’extérieur de la ville, sur un trottoir dans un présentoir en bois d’arbre de fabrication maison.

Le pompiste du coup, ne pompe plus du tout, mais rempli le réservoir de l’engin à deux roues de la vodka ou plutôt de l’essence à l’aide d’un entonnoir.

D’où cette interrogation soudaine : ne devrait on pas appeler ces gens des entonnoiristes ? Question de philo au bac de cette année en Indonésie, vous avez 4 heures.

Comme à mon habitude dans une ville que je ne connais pas, avant d’en sortir, je tourne un peu en rond puis en carré puis en triangle et ensuite comme je n’ai jamais été doué en géométrie,ce qui ne m’empêche pas d’être malin pour autant, je fais confiance à la technologie basée dans mon téléphone portable l’application Maps.ME (une tuerie, mais je suis encore en vie).

Et j’ai pu ainsi gagner (je suis joueur) la presqu’île de Bukit et surtout Uluwatu où se trouve un temple hindou dont on paie l’entrée ( 30 000 roupies soit environ 2 €) pour ne visiter que le parc surplombant la mer à flan de falaise.

Une logique qui m’échappe

Le temple étant fort logiquement (selon une logique très indonésienne) fermé au public tout le temps.

Ce qui est intéressant dans le parc ce sont les singes qui selon les gardes (j’ai demandé) seraient au nombre de 500 (les singes, pas les gardes !) .

Il faut être vigilant car ce sont des singes coquins qui essaient et souvent qui arrivent , à vous voler, tels d’habiles et/ou violents pickpockets, tout ce que le visiteur peut porter sur lui.

Il n’est pas rare de voir  ces trublions poilus jouer de leur butin comme pour mieux nous narguer et peut-être nous renvoyer à nos origines juste avant que Lucy ne tombe de son arbre en écoutant Sergent Pepper’s.

Vous ne me croirez surement pas, mais j’en ai même vu un réaliser un selfie avec un Iphone dérobé et envoyer sa trombine sur son profil Facebook !!! 😉

Bref, on se doit d’être vigilant face à nos cousins sur l’échelle de l’évolution, Darwin l’avait prédit !

Cette visite terminée et après avoir pris le soin d’embrasser de très loin mes ancêtres, je reprends la route, longeant la côte de l’océan indien sans même rencontrer Cochise ni Géronimo et encore moins Roger Nimo (ce dernier n’est pas indien mais belge, cependant je trouvais marrant de le citer ici).

Sur le chemin du retour, pour féliciter ma monture de tant de bravoure, j’offre un litre de vodka à mon cheval (bref hommage à Géronimo) mécanique.

 

Conduire un scooter à Bali, comment vous expliquer ?

 

Vu depuis un piéton cela peut paraître effrayant surtout dans les embouteillages.
En fait chacun se faufile entre les voitures entre les autre scooters, rares sont les vraies motos, mais toujours dans un bon état d’esprit et sans râler. C’est une sacré belle expérience à vivre mais assez facile finalement.

Une dernière chose à savoir pour donner envie à celles et ceux qui souhaiteraient tenter l’expérience , d’ailleurs le loueur vous le dit franco, le scooter n’a pas d’assurance, en fait très peu en ont une.

Alors ça vous donne envie ? 😉

 

 

Prévoir Ubud, la prochaine étape

Le soir venu je rends le scooter à son propriétaire et j’en profite pour acheter à ce monsieur qui fait aussi transporteur,  un billet dans un minibus pour Ubud , la deuxième étape de mon périple , qui est à 1h30 environ de Kuta Bali.

Il m’en coûte 70 000 roupies le même prix que la location du scooter soit environ 4,70 €. Mais Ubud c’est un nouvel épisode.

Je dîne ensuite, comme la veille, dans un Warung dans le night market pour environ 5,50 € avec une bière de 600ml, un plat de type soupe de légumes avec des crevettes (pas beaucoup quand même, de crevettes) et du riz, un jus de mangue et pour finir une glace (un esquimau) acheté dans une supérette.

Je vous laisse avec quelques photos ci-dessous et cette question :

De qui Lucy notre ancêtre était-elle fan ?

 

Les 3 premières bonnes réponses gagnent un joli cadeau souvenir d’ici.

Et en exclusivité un extrait de mon projet vidéo à venir :

Thierry

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