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Otavalo, deuxième étape

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dimanche 10 juillet 2016

C’est après trois heures de bus environ que nous arrivons à Otavalo en début d’après midi.

Les choses semblent s’enchaîner dans un timing parfait. A peine sommes nous descendus du bus que nous apercevons l’enseigne de notre hôtel situé à une minute du terminal terrestre (terminal des bus) d’Otavalo.

L’hôtel et sa réceptionniste nous font forte impression.

A peine nos bagages déposés dans notre belle chambre, je découvre la TV câblée qui me permet de suivre la finale, France – Portugal, de  l’euro de football à Paris 🙂

logo Euro 2016.

logo Euro 2016.
Crédits : https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_d%27Europe_de_football_2016

Cependant ce n’est LE événement qui marquera notre première journée à Otavalo.

En effet , de notre retour après notre dîner en ville, alors que nous étions tranquillement installé dans notre chambre, nous avons senti une première fois notre lit bouger.

Le temps de réaliser, un seconde secousse s’est faite sentir.
Les rideaux et les cadrent se balançant, le doute n’était plus permis : 

nous venions de vivre notre premier séisme.

Sans tarder, nous sommes sortis dans la rue où nous avons pu échanger sur nos impressions avec un jeune couple de touristes hollandais et le réceptionniste autochtone.

Le calme revenu rapidement et sans dégâts apparents, nous avons regagné notre chambre .

Les informations télévisées confirmeront notre ressenti en apportant plus de détails sur l’épicentre.

Fort heureusement plus de peur que de mal.

Otavalo, nous a charmé tout de suite.

Bien qu’encaissée dans une vallée entre deux volcans, c’est une petite ville lumineuse et colorée (mairie d’un blanc immaculée, église éclairée, graffitis de qualité, réverbères stylisées,…) bien plus coquette que Quito.

Nos pas ne sont les seuls à fouler les trottoirs, on y croise bon nombre d’autochtones, hommes ou femmes chaussés d’alpargates et vêtus de tenues traditionnelles différentes de celles vues à Quito.

A la découverte de la ville

lundi 11 juillet 2016

nous prenons notre petit déjeuner dans un bar

Nous avons voué cette journée à la découverte des marchés de la ville.

Le premier situé sur la plaza de los ponchos comme son nom l’indique, est dédié à la vente de produits issus de l’artisanat local (ponchos, écharpes, hamacs, …).

Alors que je suis affairé à réaliser un achat de souvenir, Laura entame une discussion avec Blanca en train de broder assise devant son stand de blouses traditionnelles.

Blanca sur le marché d'Otavalo en Equateur.

Blanca sur le marché d’Otavalo

Très vite sa sœur et son beau-frère tenant un stand contiguë au sien, se joignent à la conversation.

De fil en aiguille , Fabian, le beau-frère, nous donne rendez-vous après le déjeuner, pour aller visiter avec lui son atelier de couture au rez-de-chaussée de sa maison.

En attendant l’heure dite nous nous rendons au marché couvert de la plaza del vintiquatro de mayo .

dans le marché 24 de mayo à Otavalo en Equateur.

dans le marché 24 de mayo

Ici se vendent fruits et légumes, viandes,… Mais on peut également y déguster , pour à peine quelques dollars, des plats cuisinés sur place.

Nous retrouvons ensuite Fabian, sur son marché , qui nous mène jusqu’à son domicile.

Fabian caché derrière sa famille, chez lui à Otavalo lors de son interview.

Fabian caché derrière sa famille, chez lui lors de son interview.

C’est une maison bien modeste que nous découvrons, où il vit à l’étage avec ses enfants et petits enfants.

Une seule pièce servant à la fois de cuisine, de chambre et de salon pour nous accueillir sur un canapé à discuter tout en feuilletant un album de photos souvenirs de la jeunesse musicienne de Fabian lors d’une tournée en Europe.

Avant de donner congés à notre hôte et sa famille ce dernier nous conduit jusqu’à son métier à tisser électromécanique , manœuvré par un ouvrier.

machine à tisser chez Fabian

Nous sortons touchés de ces rencontres, en réalisant qu’aujourd’hui nous avons tissé du lien social !

arbre.

El Lechero

mardi 12 juillet 2016

Après notre petit déjeuner, un petit détour par le marché populaire Copacabana pour nous approvisionner, nous empruntons un chemin de randonnée qui nous mènera au Lechero.

devant le Lechero à Otavalo en Equateur.

devant le Lechero

Cette randonnée à proximité d’eucalyptus est l’occasion pour nous de nous extraire des gaz d’échappement permanents de la ville qui nous asphyxient .

Le Lechero est un arbre, certes simple mais chargé de sens pour les indigènes. Il nourrit de part sa sève laiteuse les enfants morts trop tôt qui sont enterrés près de ses racines. Il est également un lieu sacré pour les purifications chamaniques. Pour nous , il offre surtout un joli point de vue sur la ville et la laguna San Pablo où nous iront ensuite pique-niquer.

Daniel & Joël, deux enfants rencontrés en allant voir le Lechero à Otavalo en Equateur.

Daniel & Joël, deux enfants rencontrés en allant voir le Lechero

Pour finir cette journée au grand air, nous décidons de marcher jusqu’au parc du condor. 

En chemin, un touriste hollandais en pick-up s’arrête à notre hauteur pour nous informer que le parc est fermé. Il nous propose aussitôt de grimper à l’arrière de son véhicule, chose que nous acceptons pour l’expérience.

chutes d'eau.

Cascades de Peguche

mercredi 13 juillet 2016

Ce matin après un petit fort copieux pris sur le toit terrasse de notre hôtel, nous rejoignons, sac à dos chargée de victuailles, Blanca chez elle.

Elle est accompagnée de sa sœur et de sa fille, notre guide pour la journée jusqu’aux cascades de Peguche.

Blanca , sa fille et sa belle sœur à Otavalo en Equateur.

Blanca , sa fille et sa belle sœur.

En chemin elles partagent avec nous leurs connaissances de la nature et notamment des vertus des plantes.

Le parcours est agréable, avec de sérieuses montées et nous sommes admiratifs de voir nos amies indigènes vêtues de jupes longues et chaussées d’espadrilles, les entreprendre sans difficultés.

Après avoir observé les cascades , nous partageons un pic-nic sur une aire réservée à cet effet.

pic-nic près de la cascade de Peguche à Otavalo en Equateur.

pic-nic près de la cascade de Peguche

Il est l’heure des au revoir , nous les saluons chaleureusement. Elle reprennent un bus pour retrouver leur maison, leur famille et leur quotidien.

Quant à nous , nous poursuivons la marche jusqu’au village de Peguche.

Le site ne présente pas un grand intérêt, si ce n’est la fabrique artisanale d’instruments de musique andains et une démonstration de percussion et flûtes de pan.

Nous rentrons ensuite à notre hôtel en bus.

Nous dormons notre dernière nuit à Otavalo.

S’il est au moins deux choses à retenir de cette étape, c’est tout d’abord l’ouverture d’esprit et la gentillesse de ses habitants et ensuite l’accès à des volcans, des lacs, des cascades, à pieds depuis la ville même.

Aussi nous avons du mal à la quitter.

Mais nous savons que de nouvelles aventures nous attendons à Baños.

Vous pouvez jouez au jeu n°4 , pour cela , quelque part ci-dessous répondez à une question en relation avec un fruit.
Pour cela toujours pareil, écrivez en réponse votre commentaire. Un cadeau aux 3 premiers gagnants, bonne chance.


Quelques chiffres

 

Notre 1er hôtel : 

Mashs Hostal Otavalo
Mashy’s Hostal (Otavalo)
20160710 172258
notre premier hôtel

Mashy’s Hostal
41 dollars pour 2 nuits (pas de petit déjeuner)
Grande chambre avec grand lit , douche et wc .
Soit 20,50 $ pour 1 nuit soit encore 17,40 € par nuit 
A côté de la gare terminal de bus et à 5 minutes du centre ville.

Notre deuxième hôtel :

20160712 104549
notre deuxième hôtel

El rincon del turista
18$ la nuit (pas de petit déjeuner)
soit 15,26 € la nuit

Les photos de Otavalo

Otavalo, c'est par où ?

Thierry

2 comments

  1. Bonjour Thierry et Laura,
    Je découvre le blog, en attendant d’écouter les podcasts au bureau 🙂
    Ne s’agit-il pas d’un fruit du dragon ? j’ai l’habitude de les voir tirant vers le rouge du côté de l’Asie, mais la chair est identique !

    1. Bonjour Mathias

      Bravo et félicitations, c’est bien le fruit du dragon aussi appelé Pitaya .
      Pour la peine tu gagnes un cadeau souvenir.
      Les nouveaux épisodes du podcasts venant d’Equateur, seront bientôt publiés.
      Merci à toi pour ta venue ici et ailleurs.

      Thierry

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