17 octobre 2020
Starigrad – Paklenica

publié par :
Thierry LLOPIS
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Direction la montagne

 samedi 19 septembre 2020

Depuis Zadar et son orgue des mers, mon bus pour Starigrad est à 12h45.
Ces deux villes n’étant distantes que de 46 Km, j’ai choisi de ne pas partir trop tôt pour ne pas avoir à me lever aux aurores.

Hey, c’est aussi des vacances !

J’ai donc le temps de déjeuner à la gare routière de Zadar

Un peu plus d’une heure après ce déjeuner, me voilà à Starigrad.
C’est une toute petite ville, un  joli petit port également.

le petit port de Starigrad sous le soleil - l'autre ailleurs en Croatie, une autre idée du voyage
le petit port de Starigrad sous le soleil

Entre mer et montagne, j’ai choisi cette étape pour la seconde caractéristique.
Et sa seconde caractéristique, c’est le parc national de Paklenica.

J’ai envie de prendre un peu de hauteur mais surtout de randonner.

Renseignements pris c’était le moins cher des parc nationaux.
Et oui ! Ici on paie pour y accéder, et, pas qu’un peu dans certains d’entre-eux.
Cependant mon choix n’est pas lié qu’au prix, j’ai aussi voulu éviter les sentiers trop courus comme Plivitche ou Krkak.

ticket d'entée du parc national de Paklenica - l'autre ailleurs en Croatie, une autre idée du voyage
ticket d'entée du parc national de Paklenica

A Starigrad...

… le bus qui continue sa route me laisse en plein milieu du bourg.
D’un côté de la route la mer et de l’autre la montagne, pas de doute je suis au bon endroit.

Ne me reste plus qu’à trouver mon port d’attache pour cette nouvelle étape.
A nouveau ça grimpe un peu pour accéder à l’appartement.

Autant dans mes précédentes étapes j’ai pu aisément converser en anglais avec mes hôtes, interlocuteurs, autant ici je sens que ça va être compliqué. Et pour compliquer un peu plus l’aventure, même si cela ne me déplaît pas pour être honnête, l’adresse de l’appartement n’est pas la bonne.

Oups !!

Devant la maison qui me semble être celle de mon hébergement, je rencontre un couple de personnes âgées.

Merci Google Translate de m’aider à traduire mes propos en croate.
Gentils comme tout, il se démènent pour me venir en aide, notamment en passant un coup de fil à la bonne personne qui viendra me chercher quelques minutes plus tard, mais aussi en me proposant à boire.

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La dame qui vient me chercher, ne parle que croate ou allemand.

Elle me guide jusqu’à sa maison où elle vit avec son mari.Tous deux me semblent retraités.

Les appartements sont dans les étages de leur maison.Avant de me donner les clés du logement, elle procède à quelques formalités.

Encore une fois, merci Google Translate 🙂

Malgré tout, elle semble ne pas comprendre certaines de mes questions. Très vite elle appelle à la rescousse et me passe l’interlocuteur avec qui je peux convenir, par téléphone et en anglais, par exemple de garder le logement une nuit de plus si j’en ai envie. Il s’agit de leur fils qui s’occupe de la gestion des biens sur Internet.

Sur ces entre-faits, le couple me propose en guise de verre de l’amitié un petit alcool de cerise, fait maison. Pas dégueu bien que trop sucré à mon goût.

Ils font aussi du miel, des confitures, des figues séchées, de l’huile d’olive qu’ils proposent à la vente.

J’ai enfin les clés !

Mon d’appartement, comme l’indiquait le descriptif sur le site de réservation, est assez grand.

Une fois installé...

… je ne résiste pas à l’envie d’aller me promener. Et surtout de me rapprocher de l’entrée du parc national de Paklenica où j’irai le lendemain randonner.

L’entrée du site se situe, depuis le logement, à 20 minutes de marche sans difficulté sur du plat d’une petite route. Le relief commence à se présenter à l’entrée du site.

J’achète un pass pour 3 jours pour 120 Kuna soit 15,85 €.

Quand tu habites près des Pyrénées, comme c’est mon cas, et que, pour arpenter ses sentiers tu n’as pas à payer (hormis les parkings de certains grands sites), cracher au bassinet pour randonner ça fait tout drôle.

Comme il n’est pas trop tard, j’en profite pour me faire un peu les mollets sur un chemin qui mène à un joli point de vue sur l’Adriatique.

Pour éviter de rebrousser chemin dans l’obscurité, c’est bien avant que ne décline le jour et son généreux astre solaire que je m’en retourne. Au passage j’en profite pour faire des courses dans une des supérettes du bourg. Ce soir, je dînerai dans mon appartement. 

dimanche 20 septembre 2020 

C'est parti !

J’ai mon sandwich, j’ai de l’eau et j’ai la banane en guise de sourire et trois kilo de courage 🙂

Ce matin, je pars tôt.

Au programme randonnée dans le parc national de Paklenica.

Comme un fait exprès, à l’entrée du parc je m’aperçois que j’ai oublié à l’appartement, non pas mon ticket d’entrée (ouf !) mais le guide offert avec l’achat du ticket.

le couverture du guide Parc National Paklenica offert lors de l'achat du ticket d'entée - l'autre ailleurs en Croatie, une autre idée du voyage
ma balade du jour dans le parc national de Paklenica - l'autre ailleurs en Croatie, une autre idée du voyage

Un mal pour un bien, j’en demande un autre à l’entrée du parc ainsi qu’une randonnée à faire dans la journée.

Je n’ai pas l’intention d’acheter une carte de type IGN comme me le suggère dans un premier temps le vendeur des tickets à qui je me suis adressé.

Compréhensif, il me dessine, sur l’extrait de carte comprise dans le dépliant, une belle balade pour la journée.

C’est parti !

ma balade du jour dans le parc national de Paklenica

Je me dois de marcher encore un ou deux kilomètres sur une route avant d’arriver sur un parking qui la termine.

De là partent les randonnées. De là s’affairent, de cordes et autres mousquetons, les nombreux amateurs d’escalade des belles falaises qui s’offrent à eux.

Je laisse à leur terrain de jeu, les adeptes de la verticalité, pour entrer dans le dur d’une horizontalité quelque peu inclinée.

Pour tout vous dire, j’ai le vertige et je préfère donc les pieds au sol, qu’accrochés à la falaise.

Ça grimpe dru avant que je ne n’arrive sur un plat, sans œufs dessus, où je me pose enfin les pieds en éventails et le sandwich à la bouche. C’est la pause casse-croûte, suivie de la pause sieste 🙂

La panse remplie les mollets détendus je prends le chemin du retour. Et comme il s’agit d’une boucle, 3h de marche sont devant moi.

Un peu de montée mais surtout beaucoup de descente.

Par un heureux hasard, cette descente me mène directement vers l’appartement sans avoir à repasser par l’entrée principale du parc. La seule où l’on doit de s’acquitter du droit d’entrée.

On peut donc, si on fait le chemin inverse, accéder dans ce parc sans payer 😉

Le soir venu je profite des commodités de l’appartement pour y dîner.

lundi 21 septembre 2020 

Encore envie de montagne

Comme il m’est possible de prolonger mon séjour à Starigrad d’une nuit et d’une journée supplémentaires, me revoilà à revenir dans la parc national.

Cette fois-ci je fais un peu au feeling en suivant ma carte virtuelle, mon application Maps.me.

Les chemins de randonnées y sont aussi indiqués !!!!

Sauf qu’après deux heures de marche, celui que j’ai emprunté se termine sur un grotte. Là un guide de montagne me propose de la visiter, entrée payante.

Je refuse sans même connaître le prix.

Je trouve que c’est vraiment abusé, même si je garde mon commentaire pour moi.

Mon refus ne m’empêche de lui demander s’il n’y a pas un chemin pour continuer ma randonnée sans rebrousser chemin. Il y en a un, avec un accès pour randonneur à un pic. Cela me tente bien. Le guide me met en garde qu’il vaut mieux avoir de l’eau car la montée est raide. Je lui montre ma gourde déjà bien entamée et de réflexe me répond que cela ne suffira pas.

– Mince, je peux trouver de l’eau quelques part ? (dans la réalité c’est en anglais, je traduis parce que je suis gentil)
– Oui, j’en vends (en montrant une horrible bouteille en plastique)

Touriste, vache à lait - l'autre ailleurs, une autre idée du voyage

Bon, là c’est bon, j’ai ma dose de ressenti de touriste vache à lait. Je décline gentiment son offre, je tâcherais de rationner mes gorgées.

Autant le début de la randonnée ça grimpait sur des sentiers, autant là ça commence à se corser.

A plusieurs reprises je dois mettre les mains sur la roche, le chemin s’inclinant désormais sur une mer de pierres. Et dans dans celle ci, je ne me sens guère à mon aise de nager. En fait, comme je vous l’ai dit, j’ai le vertige ? 🙁 

Le vertige en montagne c’est tout aussi con que de porter un maillot de bain sur une plage naturiste.

J’espère juste que je n’aurais pas à repasser par là au retour.Prenant sur moi cette peur à force d’auto-persuasion,  j’arrive heureux sur le sommet du  pic de Zoljin.

Mon effort, plus psychologique que sportif, quoiqu’un peu quand même, est récompensé par la vue magnifique offerte par ce petit sommet.

Ça valait le coup 🙂

 

Bonne surprise, j’aperçois le chemin du retour qui ne sera pas le même que celui que je laisserai derrière moi.

Ouf !

Mais ce n’est qu’un ouf de courte durée. Me voilà dans ma descente face à un mur, certes pas très haut, à devoir passer.

un passage délicat (pour moi) dans le parc national de Paklenica - l'autre ailleurs en Croatie, une autre idée du voyage
un passage délicat (pour moi) dans le parc national de Paklenica

C’est dans ces moments là que j’aime être seul pour ne pas avoir à partager mon ridicule face aux éléments. Pour ne pas, non plus, montrer à d’autres mes incantations dans lesquelles je vais piocher ce qui peut me rester de courage.

Certes tout est relatif et je sais pertinemment que mon Everest à moi ne sera guère plus haut qu’une échelle pour d’autres.

D’émotions en chemins descendants, j’arrive devant un chalet de montagne avec chambres pour randonneurs mais surtout de l’eau qui provient d’un petit torrent juste à ses côtés.

Ça tombe bien, cela fait un moment que ma gourde était vide.

J’en profite donc pour faire une nouvelle pause, me désaltérer et discuter un peu avec le gardien du chalet.

A partir de ce point, la descente est nettement plus facile.

Un chemin quasi carrossable, donc assez large, longe un petit ruisseau.
J’aurais à le suivre pour revenir à l’entrée du parc national.

Dovidenja Goodbye est écrit sur un panneau à la sortie du parc national de Paklenica, au revoir le parc.

au revoir la montagne le parc national de Paklenica - l'autre ailleurs en Croatie, une autre idée du voyage
au revoir la montagne le parc national de Paklenica

Une belle rencontre 🙂

30 minutes plus tard, je retrouve mes pénates actuelles. Avant d’entrer dans mon appartement, j’entends la logeuse affairée à donner, dans une langue qui m’est toujours totalement incompréhensible, des serviettes de toilettes à un jeune couple. A leur manière de s’exprimer, plus dans un langage non parlé, je devine des compatriotes.

Bingo, c’est le cas !

Alizé et Thomas, un jeune couple avec qui je fais connaissance, sont des voyageurs à vélo partis de France pour faire un bout de route.

Je vous invite d’ailleurs à suivre leur périple en cliquant ici ou par ici sur leur page Facebook.

C’est l’occasion rêvée pour moi d’en connaître un peu plus sur ce type de voyage qui me tente déjà depuis quelques temps.

Et c’est donc avec plaisir que nous partageons un repas en version auberge espagnole, ou plutôt croate 🙂

Une belle rencontre !

 

Mais le temps passe, et surtout très, trop, vite en bonne compagnie.
Repus, nous regagnons nos appartements respectifs après cette délicieuse soirée improvisée.

C’est aussi et surtout pour ces rencontres là que j’aime les voyages.

Demain s’écrira pour eux sur leurs petites reines et en bus et en bateau pour ma part.

Mais ça c’est déjà demain 🙂

Quelques chiffres

 

Trajet bus depuis Zadar :

Acheté sur Getbybus
avec la compagnie de bus Arriva

29 Kn soit  3,85€ 

Bus impeccable

Pour dormir :

Apartman Marijan

Appartement assez spacieux, 75 m² !
Cuisine équipée, grandes pièces (hormis la salle d’eau) wifi excellent.

Prévoir Google Translate pour communiquer sauf si vous parlez croate ou allemand.

27,5€ la nuit

L’entrée du parc :

120 Kn le pass pour 3 jours soit 15,80 €

Pour manger :

J’ai pris tous mes repas du soir dans l’appartement et du midi en pic-nic.
Il y a très proche de l’appartement de nombreux commerces.

Les photos de Starigrad - Paklenica

Starigrad, c'est par où ?

Thierry

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